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-Question du Corpus -Prendre le temps de regarder le monde autrement grâce à l'art.

  • Photo du rédacteur: Isabelle
    Isabelle
  • il y a 5 jours
  • 3 min de lecture

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Proposition de correction

Supports:

  • Un poème de James Sacré, Figure 36

  • Un haïku de Masaoka Shiki

  • Une photographie illustrant le slow motion

Les points communs / Les liens entre les trois documents

Þ    Tous les documents évoquent une poire.

Le poème de James Sacré se concentre sur le plaisir qu’on ressent à manger une poire, instant qui n’est pas grand-chose mais qui devient un poème. Le poète décrit le plaisir simple qu'il a ressenti en mangeant une poire dans une rue parisienne froide et automnale. Il souligne que même un événement banal comme celui-ci peut être une source d'inspiration poétique. Le goût de la poire lui rappelle des souvenirs d'enfance à la campagne, mêlant des images de la ville à des scènes rurales. Il conclut en réfléchissant à l'importance souvent négligée des sensations gustatives, même celles liées à des fruits abîmés, pour la poésie.

Le haïku retranscrit un instant éphémère mais intense : le goût sucré qui survient au moment où on épluche une poire.

La photographie illustre la technique du slow motion ou mouvement lent qui permet de capturer l’instant où une poire tombe dans l’eau.

Þ    Les trois documents suggèrent la beauté d’un instant éphémère.

Le poème décrit le plaisir que l’on ressent au moment où l’on déguste une poire, que le goût d’un fruit peut devenir un instant sublime rempli de délice.

Le haïku, par sa forme, retranscrit la beauté d’un instant éphémère, la saveur d’une poire.

La photographie permet de capturer un instant éphémère, d’une rare beauté, grâce au ralenti et de mettre en valeur chaque minuscule détail, invisible à l’œil nu et la beauté de cette poire au centre de la photo. Cette technique du slow motion, ou ralenti, semble paradoxale car elle consiste à étirer le temps pour mieux observer un mouvement. Elle donne l'illusion d'un mouvement ralenti, permettant de percevoir des détails invisibles à l'œil nu. Ainsi, le slow motion révèle toute la beauté cachée de l’instant présent.

Þ    Les trois documents  nous révèlent que l’art, qu’il s’agisse d’un poème, d’un haïku ou d’une photographie, peut transformer un instant ou un objet banal de l’existence en une expérience sensible d’une rare beauté et en une œuvre d’art.

Þ    Ils nous montrent que l’on peut voir le monde autrement. Ils transforment un geste banal en moment artistique. Ils montrent que l’art est essentiel : il permet de ralentir, de ressentir et il donne du sens à chaque instant de notre existence.

Þ    Ils nous révèlent que l’art sert à voir différemment le monde qui nous entoure.


Les différences entre les trois documents

La première différence réside dans le genre : un poème, un haïku, une photographie.

James Sacré, à travers ce poème en prose de 18 lignes, raconte, en détail, le plaisir que l’on ressent quand on savoure une poire et il évoque l’automne, saison de prédilection où l’on cueille ce fruit. Il parle de ses souvenirs et des sensations qu’il ressent.

Masaoka Shiki écrit un bref poème japonais de trois vers seulement qui décrit juste un instant pris sur le vif. Il suggère en peu de mots une émotion.

Quant à la photographie, elle saisit le mouvement d’un instant précis et nous montre une poire capturée, figée au moment où elle tombe dans l’eau, en action, ce qui devient spectaculaire.

Le poème, comme la photographie, portent une attention aux détails du quotidien et une volonté de trouver de la beauté dans des choses simples et souvent négligées. Ils cherchent à capturer un instant fugace et évoquent des émotions et des souvenirs à travers une description précise et sensorielle dans le but de créer une atmosphère particulière (Ce qui n’est pas l’enjeu du court poème japonais).

Par ailleurs, le poème de James Sacré ravive une certaine nostalgie contrairement aux deux autres documents qui se focalisent sur l’instant.

D’autre part, le poème est ancré dans la lenteur, en effet l’auteur prend son temps concernant l’évocation de cette poire, de l’automne et de ce qui s’y rattache, il évoque ses réflexions et ses pensées tandis que les deux autres documents ne suggèrent qu’un instant pris sur le vif  et s’inscrivent dans la rapidité. 

 

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